C’est un roman utopique
(utopie : construction imaginaire et rigoureuse d’une société qui
constitue pour celui qui la réalise un idéal total.) et de science fiction
publié en 1932.
Le récit du meilleur des mondes est basé sur la fabrication
artificielle de l’humain. C’est pour cela que l’on peut voir le développement
de ceux-ci sur la couverture, mélangés aux dessins techniques. Ainsi l’on peut
déduire qu’ils sont fabriqués, à partir de toutes les mesures nécessaires pour
la mécanique de construction d’un humain…
Nous sommes en l’an 632 de NF.
(Qui correspond approximativement à 2500). On suppose que le récit se déroule
sur quelques mois car rien est précisé, à LONDES CENTRAL et dans une réserve à
Sauvages sur une île près de La Nouvelle Orléans.
Au niveau du milieu social, les
personnages sont des Alphas. C’est une société oligarchique (c'est-à-dire où le
pouvoir est entre les mains de quelques personnes) divisée en plusieurs classes
(Alpha, Bêta, Gamma, Delta, Epsilon, Avortons et Semis Avortons.) C’est donc la
haute société qui est fréquentée. Il y a également une réserve de Sauvages, où vivent des
Indiens. Elle est considérée comme un milieu animal, sale, et non civilisé.
(Ils ont enfants, traditions et religions, mariages, etc.)
L’univers du récit est divisé en
deux mondes extrêmes : Le monde civilisé et le monde sauvage.
Le monde civilisé est une société
oligarchique et complètement contrôlée. Chaque humain est fabriqué et
conditionné. Conditionné au bonheur, à aimer ceci, à repousser cela, à
apprécier le soma (leur drogue), à éviter les émotions… Ils apprennent
et sont éduqués par hypnopédie, c'est-à-dire pendant le sommeil. Des principes,
des phrases qui leurs sont répétés maintes et maintes fois pendant plusieurs
années de leurs jeunesses afin qu’elles soient bien enregistrées et qu’elles
fasses partie de la norme. Par exemple : l’idée des enfants naturels est
une obscénités, ils sont artificiels. La polygamie et la polyandrie sont des
concepts importants et fondamentaux pour
la société care « chacun appartient à tout le monde »…
Des principes différents selon les classes sociales et une
absence totale des problèmes, des sentiments et questions existentielles.
Ainsi, pas de guerres, uniquement le bonheur.
Le monde
sauvage subsiste dans des réserves. Peuplé d’indiens et de tribus, ils vénèrent
un Dieu, se marient, ont des enfants, pensent, ressentent et souffrent,
respecte de vieille traditions, contrairement au monde civilisé qui n’accepte
que ce qui est nouveau.
Ces deux
mondes extrêmes vont donc se rencontrer lorsque deux civilisés, Bernard Marx et
Lénina rencontrent un sauvage, John, dans son monde. Un monde qui leur semble
sale, bestial et grossier. Puis lorsque John entre dans la société civilisée,
qui pour lui, est un monde sans liberté, naïf, sans bonheur véritable…
L’on
confronte alors les valeurs de la liberté, de la conscience et du système
politique.
Le monde civilisé est un univers
insouciant, naïf, qui ne connaît rien à la liberté. Il est tourné autour de
lui-même et constitué au bonheur de soi, de gens superficiels et conditionnés.
Il n’existe aucun sentiment, mais ainsi, il n’existe ni guerres, ni malheurs,
ni maladies…
Le monde sauvage connaît lui,
contrairement, la souffrance, la douleur, mais aussi la joie véritable, la
liberté d’être soi même, d’être conscient, d’avoir une réflexion, non
conditionnée mais, construite par le vécu.
Résumé:
Une salle de fécondation, des
couveuses thermiques, des flacons approvisionnés d’ovules ou de gamètes mâles
mènent au procédé Bokaovsky : Un œuf, un embryon, un adulte. 16 012
êtres humains divisés en 189 groupes de 96 humains en moyenne pour un seul
ovaire.
Voici le fondement du meilleur des mondes, une société
civilisée conçue entièrement dès l’état de spermatozoïde dans un centre
d’incubation et de conditionnement à Londres Central.
Nous sommes
donc en 632 de N.F.
Le monde entier est gouverné par une oligarchie, dominée par
Notre Ford. Chaque être est conçu en éprouvette, soigné et classé selon sa
fonction future : l’on obtient ainsi un classement allant d’alpha, Bêta,
Gamma, etc. jusqu’aux avortons, destinés aux travaux de
« grouillots ».
Chacun est
conditionné au bonheur selon son échelle dans la hiérarchie et au soma,
drogue qui supprime tout sentiments ou émotions, pour partir dans le monde du
rêve, de la béatitude et de la félicité absolue…
Tout se
passe à merveille jusqu’au jour où Bernard Marx, ingénieur, tombe amoureux de
Lenina. Il se pose alors les diverses questions existentielles humaines que
même le soma ne peut résoudre.
Il partira
en s a compagnie dans une réserve à
Sauvage près de La Nouvelle Orléans où il rencontrera John, qui n’ayant subit
aucun conditionnement, pense, ressent et souffre librement.
Bernard le ramène avec lui. Et la
dernière partie du récit se fait sous l’ œil de John, extérieur au
conditionnement, qui découvrira ce monde civilisé mais qu’il ne pourra
supporter.
Critique:
♦ Le style d’écriture sous lequel il est
raconté : l’ironie lorsqu’on parle de « ce monde, oh combien
formidable ! » et pourtant de manière si sérieuse.
♦ La visée politique et philosophique du
roman : Aldous Huxley affirma qu’ « il était presque possible
que cette horreur s’abatte sur nous dans le délai d’un siècle ». A
l’époque, dans les années trente, il y avait en Europe la montée du
totalitarisme notamment en Italie puis en Allemagne. Ce roman est une
anticipation du chaos social vers lequel il avait peur que le monde se dirige.
Ce que j’ai aimé en ça, c’est l’utopie du récit, c'est-à-dire le monde dans
lequel l’histoire se passe qui semble complètement loufoque et terrifiant à la fois, et qui
reprend pourtant la société et le temps dans lesquels il vit.
♦ J’ai aimé également les personnages,
qui sont attachants. Leur état d’esprit est bien
explicité, de manière à ce qu’on les comprenne.
C’est un livre qui est intéressant par son point de vue, sa
visée et son style d’écriture. Il est mondialement célèbre, c’est un
chef-d’œuvre de la littérature du XXème siècle. Je trouve le monde du récit
prenant, les personnages attachants et les valeurs de l’histoire également
prenantes, même si l’on ne s’intéresse pas particulièrement à ses différents
sujets.
Natacha Bordes
j'adore" le meilleur des mondes"...Il montre bien a quel point le progrès peut avoir un effet anesthésiant sur une société. Et j'aime bien le petit coté "moqueur" d'Aldous Huxley qui a donner des noms de personnages politique à ses personnages ( lenina pour lenine ect...)
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