Rechercher dans ce blog

vendredi 31 mai 2013

Les dérives sectaires


Aujourd'hui nous en sommes là !
Les médecines douces sont polluées!
Dérives sectaires. On entend ce mot partout !

Et en effet, les "sectes" s'introduisent dans nos médecines parallèles !
Des kinésiologues qui incitent des parents à ne plus nourrir leurs enfants ! Oui!!
Je cite : "Le 3 juin, le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère) a condamné un couple de parents pour avoir laissé mourir leur enfant de 16 mois de malnutrition. " (Le Parisien)

Et le code de la Mivilude (Mission interministérielles de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) met en garde contre beaucoup de pratiques, même reconnue ailleurs dans le monde.

Je cite, pour le Tui na (Pratique manuelle chinoise) :
"Il s’agit d’une branche de la médecine chinoise. Cette médecine est présentée par ses adeptes comme un moyen d’entretenir la santé et de prévenir les maladies. Elle permettrait aussi de soigner la plupart des problèmes de santé (ponctuels ou chroniques), dont les troubles cutanés, musculo-squelettiques, neurologiques, digestifs, respiratoires, génitaux, hormonaux, de même que certaines infections et certains problèmes émotifs.
Ces éléments de description interpellent d’eux-mêmes. En tant que telle,  cette pseudo médecine peut conduire des malades à des comportements d’adhésion irréductible entraînant une interruption de leur traitement ou celui de leur enfant, ce qui entraîne une perte de chance, juridiquement répréhensible. Le risque pourrait se caractériser notamment par une déstabilisation mentale, des coûts de prestation démesurés, des ruptures familiales et des atteintes à l’intégrité physique des patients.
Cette pratique, au-delà du risque de la mise en danger de certains malades, apparaît comme susceptible de donner lieu à la commission de nombreuses infractions, telle que l’exercice illégal de la kinésithérapie."

Hors le massage Tui Na trouve ses origines en Chine sous la dynastie Zhou (1060 avant JC). Partie intégrante de la médecine chinoise, le Tui Na signifie pousser (Tui) et saisir (Na).
Il a pour objectif de permettre une meilleure circulation des énergies et du sang. Les méridiens sont reliés à l'ensemble des organes du corps et assurent la régulation des énergies. Si les méridiens sont bloqués, cela crée des déséquilibres qui conduisent au stress, à la fatigue, et à la maladie. Les applications du Tui Na dépasse donc largement la simple détente et contribue à augmenter la longévité.
Cette pratique a plus de 3000 ans !


Ou le Reiki :
"Cette technique d’origine japonaise consiste à poser doucement les paumes des mains sur différents points du corps. La méditation fait le reste ! Le praticien initié à la technique est présenté comme un canal de l’énergie universelle qui sera transmise au patient pour rétablir la force vitale.
Le reiki est également préconisé par ses défenseurs dans la prise en charge des troubles psychologiques liés à l’enfance. Cette méthode si elle ne met pas toujours directement en danger l’enfant, induit néanmoins une perte de chances vis-à-vis de l’amélioration de son état de santé et des possibilités réelles et durables de guérison. »
Les origines du Reiki sont là :
  Il a été créé par Mikao Usui, japonais né le 15 Août 1865, professeur dans une université à Kyoto, il quitta son emploi pour consacrer de nombreuses années, aussi par un voyage aux Etats-Unis, à étudier les prodiges de guérison des grands Maîtres spirituels dans l'histoire de l'humanité.
Cette méthode a bientôt 150 ans.

Et ce sont dans ces méthodes, entres autres, que les sectes entrent en jeu.
Aujourd’hui, si nous avons le malheur, d'être en désaccord avec un médecin allopathique, si l’on parle de soin, de guérison, de thérapie, de karma et d'énergie interne, si l'on propose des séances gratos, si l'on promet une prise en charge global (physique, psychique...), alors nous serons considéré comme des praticiens à risque de dérive sectaire.

Pourquoi ?
Parce que ces sectes, s'insinuent réellement dans nos médecines ! Mais aussi dans les médecines conventionnelles! A cause de ces dérives, nous sommes tous traquées! La Mivilude demande même à interdire certaines pratiques !
Mais qu'en est-il des patients qui demandent à être en confiance, à être rassurés, et pris en charge ?
S'ils vont voir un médecin, celui les garde 5 minutes, et leur demande de prendre bon nombre  de médicaments. Mais sont remboursés.
Il m'est arrivé de voir un médecin, parce que je semblais avoir un gastro-entérite. Après avoir repeint ses toilettes, il ne m'a pas touché, pas ausculté, pas prit ni pouls, ni langue. Rien.
Un simple ordonnance : « riz, carotte, banane, spasfon et doliprane". Il se trouve que ce n'était pas une gastro, mais une indigestion. Imaginez les conséquences en cas d'intoxication!

Dans les médecines parallèles (que l'on devrait appeler complémentaire, car ne sont pas incompatible avec les traditionnelles), le patient reçoit encore un diagnostic sérieux, une prise en charge d'une demie heure au moins, 40 minutes en moyenne.
Petit à petit le monde se tourne vers ces médecines ; et la médecine allopathique perd en crédibilité.
Et parallèlement, les sectes s’insinuent dans les deux.  Comment être en confiance ? Comment ne pas avoir peur ? En tant que patients et en tant que praticien !!

Alors aujourd’hui, la question est simple : Comment réellement reconnaître un praticien efficace et sincère ?
Je ne crois pas qu’il y ai de réponse universelle.  Mais ne perdez pas confiance.
Si plusieurs personnes  croient en une harmonie possible entre toutes les médecines, c’est qu’il y a un espoir !
Et mon voyage en Asie, pour y apprendre leur art, est un premier combat pour défendre la reconnaissance et le sérieux de ces médecines !
Soutenez-moi : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/medecines-d-asie-echange



Natacha Bordes

mardi 28 mai 2013

Abraxxxas

Il y a quelques mois, Abraxxxas, rappeur ultra-productif lancé un projet financé par ses fans et les curieux sur le site Ulule.
Aujourd'hui après une longue attente, Darkstreets arrive enfin et ce que l'on peut dire d'office ce que très rare sont les albums qui portent aussi bien leurs noms. Tout au long du disque, Abraxxxas va nous amener dans le sombre quotidien de l'humain.
A travers quelques égotrips très bien écrit (« Darkstreets », « Alien ») mais surtout des chansons très critiques sur la nature humaine (« Trop », « Par Foi », « MC », « Du Palace A La Crasse » ou « Gattaca 2 »). Les textes sont aiguisés et très personnels, la plume d'Abraxxas ne connaît que très rarement des moments de faiblesses.
 On trouve aussi un très bon « Mon Bestiaire », évocation de nombreuses créatures effrayantes qui trouvent totalement sa place sur l'album. Le morceau « Taxi De Nuit » pour sa part nous plonge dans un storytelling très sombre où l'on se croirait dans ce taxi juste à côté du conducteur. Au niveau textuel, « Darkstreets » est un coup de canon dans un hip-hop cherchant trop souvent à être le meilleur sans avoir de saveur (thème évoqué dans le morceau « Hélas).
Au niveau des invités, tous sont de très bonne facture notamment Mr Moon qui revient sur deux morceaux et qui nous porte de sa voix sublime. Le groupe Première Ligne nous propose deux couplets très incisifs tout comme El Galoui. Stax quand à lui sort une prestation plutôt sympathique.
Pour finir, au niveau des productions l'album est vraiment un petit régal. Quelles soient plutôt lente ou allant chercher un tempo beaucoup plus soutenu, les producteurs ont fournis un gros travail et l'ensemble renforce le côté très « dark » voulu par Abraxxxas. Mention spéciale à Shaolin Beatmaker qui livre deux prods absolument génial. On a aussi le droit à une prod d'Abraxxxas sur le morceau « Alien ». Celle-ci est très hybride avec des sons assez troublants. Cela donne envie d'^tre au prochain opus qui devrait voir l'artiste composé entièrement l'album.
Au final « Darkstreets » est un album très réussi (plutôt une habitude pour Abraxxxas) tant au niveau des textes que de l'univers sonore. On sort de l'album avec pas mal de réflexions en tête, le message étant clair et limpide. Une seule chose à dire : vivement le prochain !




Bastien Tamisier

lundi 27 mai 2013

Olivier Maje

"Ses paroles douces-amères en bandoulière et sa guitare sur le cœur, Olivier Maje se dévoile
et nous questionne, de son timbre sincère et chaleureux. Après avoir traîné sa voix dans
plusieurs groupes parisiens et nourri sa plume au “ Chantier“ de Philippe Albaret, il nous
délivre ses chansons pop-folks dans un premier EP qui transpire l’acoustique et dont vous
avez peut-être déjà entendu les subtiles mélodies dans les couloirs du métro de la capitale …"

Julien Dumont





Les premières notes, douces, nous bercent tout de suite;
La voix, simple, donnent des frissons!!
Une musique simple, et pourtant poignante.
Une poésie parfaite.
Que dire de plus ? Olivier Maje, pour son premier album, défie les artistes de la chanson française d'aujourd'hui!
Un côté ethnique, folklore, et poète. Il nous ramène à nos racines et nous emporte au loin.
On se sent comme une feuille qui s'envole à l'écoute de sa musique !



Natacha Bordes

Lauraine, Artiste

Voici Lauraine Lavergne,19 ans, étudiante à l'école d'art de Tarbes.
Mais qui est Lauraine Lavergne ?

Eh bien Lauraine vient comme elle dit elle-même, « d'un trou paumé en plein de la nature sans voisin au kilomètre à la ronde. Mes racines, c'est l'endroit où j'ai vécu. Une maison en plein milieu de champs, vaches, verdures, ruisseau, un moulin, beaucoup d'arbres »
Mais notre Lauraine, nous la découvrirons davantage par ces œuvres que par ses origines géographiques.
Pourtant, à travers ces travaux, nous retrouverons beaucoup de naturels. Des légumes, du bois, des végétaux et minéraux...
Elle nous confie : « Je récupère et je conserve feuilles, fleur, animaux et insectes séchés, mue de divers animaux, pelures de légumes, fruits séchés, aile de papillon, plume et j'en passe
ce qui me fait une sorte de collection »

Mais comment s'appelle cet art ? C'est la question que nous lui avons posé !

« Je ne sais pas trop comment je pourrais l'appeler.. mais je sens qu'il se rapproche beaucoup de l'art brut parce que quand je réalise une pièce c'est très spontané, je ne réfléchis pas tellement quand je produis, mes mains s'agitent, récupèrent, cassent, recollent, assemblent.. je n'ai du recul que lorsque mes pièces sont terminées. L'art " primitif " si l'on put dire, m'inspire beaucoup également. Je pense que mon "art " est un mélange de tout, tout ce qui a pu m'inspirer »

« Et comment cela t'ai venu ? » lui demande t-on ! Car un art peu banal, doit bien sortir de quelque part !
« Depuis toute petite. Mes parents m'ont toujours invité à faire des activités artistiques. Après j'ai eu une période où je m'intéressais vraiment à la science, pendant le collège et le lycée. C'est en terminal que j'ai fait un énorme blocage avec celle-ci.. je n'y croyais pas. C'est là que j'ai (re)commencer à faire quelque chose de mes dix doigts. Je dessinais des têtes au cou très allongé et des transsexuels au regard vide.. cela m'est passé.
Et c'est à partir de mes 17 ans que j'ai vraiment commencé à collectionner des brindilles, des écorces, chaque truc que je trouvais intéressant »

Si ces œuvres avaient un message à faire passer , Lauraine nous le confit :
« Voir au delà.
A travers une toute petite chose toute précieuse, on peut voir énormément de chose
voyager dans ses formes, imaginer ce que c'est, ce qu'on peut y voir.
il y a une citation que j'aime beaucoup d'un chimiste Antoine Lavoisier
" Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme " »

Si Lauraine était un livre, un film et un artiste peintre... ?
« Ca varie beaucoup.. mais en ce moment si j'étais un livre je serais l'herbe du diable et la petite fumée, un film la belle verte, et un peintre.. je ne sais pas, mais une peinture d'André Raffray ( la montagne sainte victoire vue des lauves de Cézannes à voir en vrai ) m'a laissé scotchée sur place. »

Voici donc la présentation d'une artiste hors du commun. Parce qu'ici, on les aime bien !!
Ses travaux sortent de l'ordinaire. Ils nous permettent de voir ce qu'on n'a pas encore vu jusque là. C'est abstrait, et à la fois, les formes retrouvées dans ses œuvres ramène à nos propres formes intérieurs, comme des mandalas qui nous guident. On y voit des sphères, et des lignes qui nous mènent quelque part, qui nous permettent de tourner en nous et trouver ce qu'on y a pas encore vu.
Dans ces œuvres, ouvrez vous à une nouvelle vision, plus ancestrale, plus naturelle. Retournez à vos propres racines. Retrouvez-y votre côté ethnique !
Pour voir ce que fait Lauraine, rendez-vous sur son profil facebook : Laurett Lav
https://www.facebook.com/laurett.lav




Natacha Bordes