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mercredi 17 octobre 2012

Médecin chef à la Santé



Véronique Vasseur, né en 1951 à Paris, deviendra médecin à la Santé dans une prison de Paris.
Dès le premier jour où elle est arrivée là-bas, elle commençait à écrire des notes sur les conditions de prisons, choquée de son aspect hygiénique, des hommes bafouées, des règles de vies non respectées, etc…
On lui conseille même de ne pas entrer dans les cellules des prisonniers s’ils souffrent, par peur qu’il y ait un problème. Plusieurs détenus mourront lors de son séjour dans cette prison, dû aux conditions de traitements, de prise en charge médical et de soutien psychologique manquant.
Auprès des détenus, elle apprendra à connaître leurs douleurs physiques et psychiques.  Alors qu’elle décide de prendre leur défense quant aux mesures d’hygiène et de santé dans un premier temps, elle va se retrouver face à l’administration pénitencière qui refusera, pour des raisons économiques, de la soutenir.
C’est avec le temps qu’elle décidera de suivre les conseils de son entourage, et publier ses notes. On y lira les plus sombres histoires des détenus et comme elle dit, jusqu’à « l’irracontable ».
Ce livre fera un effet boomerang. Certains de ses supérieurs, es premiers responsables, tenteront de la faire tomber, demandant à un des détenu de raconter des mensonges sur son compte afin de gagner une remise de peine. Fictive. La dupe sera reconnue.  Véronique Vasseur sera sauvée. Et finalement soutenue dans sa bataille.
On entre dans un univers totalement étranger à la vie quotidienne. Les prisonniers deviennent des numéros, des animaux, des hommes incapables et désocialisés, dorment sur des lits au sol, sont en surnombre dans une même cellule.  On apprend les liens entre les détenus, entre les surveillants, entre les deux. 
On est touché, ému et outré face à ses conditions.
Cependant, dans ce téléfilm, un seul point de vue est abordé : celui qui prend la défense de ces prisonniers. Depuis dix ans, les conditions d’emprisonnements ont changé. Si les choses ne vont plus aussi loin aujourd’hui, elles restent imparfaites. Mais ceci est un autre débat…
Natacha Bordes

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