Rechercher dans ce blog

mardi 16 octobre 2012

La médecine alternative face à la justice

Alternative Santé

"Bonjour,

Je connais bien Bernard Christophe. C'est un type plein d'énergie qui est capable de rire de tout, même lorsqu'il a les pires ennuis. Ce pharmacien de 63 ans (non-inscrit à l'Ordre), installé en Alsace depuis de longues années, est un passionné d'herboristerie et de médecine alternative.


Quand il vient me voir à Paris, je sais que nous en auro

ns pour plusieurs heures tant il est exalté. Son sujet de prédilection : la maladie de Lyme et plus précisément, les borrélies qui en sont la cause. Cela fait quinze ans qu'il étudie ces bactéries. Quinze ans qu'il se bat pour qu'on prenne la mesure des problèmes de santé qu'elles sont capables de créer. Et cela fait quinze ans que l'establishement médical veut sa peau.

Les borrélies sont des parasites qui infectent généralement les tiques et les puces. Il en existe au moins une cinquantaine d'espèces différentes. Bernard Christophe les connaît mieux que personne et il en parle avec un certain respect tant ces petites bestioles font preuve d'une infatiguable volonté de survivre à toutes sortes d'agressions.


Elles peuvent changer de forme, de s'endormir pendant de longues années cachées au coeur d'une cellule, de constituer une protection contre les antibiotiques, de sécréter une protéine et s'en enduire pour échapper à la surveillance des globules blancs... Et surtout, ces borrélies sont capables d'infecter l'homme.


Bernard Christophe ira peut-être en prison pour s'être trop intéressé à la maladie de Lyme. Pourquoi ? D'abord par ce que c'est une grande gueule. Voilà des années qu'il écrit partout (au Président, aux ministres, aux députés...) des lettres virulentes, des années qu'il s'active pour faire entendre son cri d'alarme :


la maladie de Lyme est beaucoup plus répandue que ce que l'ont croit,

elle serait transmissible par les transfusions sanguines,
elle est la cause de nombreuses maladies dont on ne comprend pas l'apparition,
les tests officiels employés pour la détecter sont inadaptés...

Résultat : toutes ces démarches n'ont servi qu'à une chose, le désigner comme l'homme qu'il faut faire taire.


Mais Bernard Christophe a fait pire. Il a aussi mis au point un mélange d'huiles essentielles, baptisé Tic Tox avec lequel il obtient de nombreuses guérisons, il a aussi l'audace de proposer un autre test de dépistage plus pertinent que le test "Elisa" de Bio Mérieux que l'on prescrit en général... et ça, pour la médecine officielle, c'est mal !


Cette newsletter est donc entièrement consacrée à la maladie de Lyme et au procès qu'on fait à un homme intègre.


UN CHERCHEUR INTÈGRE QUI RISQUE LA PRISON

C'était le 19 septembre dernier, face au tribunal correctionnel de Strasbourg, deux prévenus, Bernard Christophe, pharmacien et Viviane Schaller, ancienne gérante d'un laboratoire d’analyse strasbourgeois spécialisé dans le diagnostic de la maladie de Lyme. Tous deux sont passibles d’un an de prison avec sursis et de 30 000 euros d’amende. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 28 septembre après plus de 5 heures de débats techniques.


Devant les juges, Bernard Christophe et Viviane Schaller ont tenté d'expliquer, sans s'énerver, ce qu'est la maladie de Lyme et pourquoi elle menace de créer un problème de santé publique. Ils ont démontré que le test qu'ils recommandent était homologué par les autorités santitaires de nombreux pays touchés par la maladie. Ils ont prouvé aussi que les test actuels (Elisa et Western Blot) ne permettaient pas d'obtenir des résultats de qualité. Bernard Christophe a également détaillé la composition du mélange d'huiles essentielles qu'il a mis au point pour lutter contre la maladie, et démontré son inocuité.


Face à eux, la représentante du parquet, Lydia Pflug, qui n'a pas mâché ses mots : « La tique est un créneau porteur pour deux mégalos » qui ont commis des actes illégaux « en toute conscience, sous couvert d’une pseudo-motivation humanitaire (...) pour faire prospérer leurs petites affaires ».


Ce nouvel épisode judiciaire vient à la suite de décisions administratives visant à décourager les deux récalcitrants. Pour Bernard Christophe, c'est le laboratoire Nutrivital qu'il a créé qui a dû fermer ses portes. Viviane Schaller elle, a dû mettre fin à l'activité du laboratoire d'analyses médicales qu'elle gérait à Strasbourg.


Dans quelques jours, nous saurons si l'un et l'autre ont été broyés par le système. Près de 15 000 personnes ont signé une pétition à l’appel de l’association Lyme sans frontière, soutenant les voies alternatives dans le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme. Cela suffira-t-il à convaincre les juges ?"


Clément Pierre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire