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dimanche 4 novembre 2012

Jim Curtis, écrivain, poète. Découverte d'un nouveau talent!



Autobiographie de Jim Curtis, jeune écrivain.

« Né le 6 mai 1996 par conséquent âgé de 16 ans, je suis un jeune apprenti écrivain qui passe la majeure partie de son temps à écrire des nouvelles et à faire de la poésie alors que je ne devrais même pas. La majeure partie de mon temps aurait dût me servir à travailler mes mathématiques, ma chimie et ma physique, sachant que je suis étudiant en filière scientifique. Cependant, je ne puis changer quoi que ce soit à ce mode de vie sans nul doute effrénée étant moi-même un fidèle adepte des pratiques les unes plus luxuriantes que les autres, de la vie et comme je le dis souvent On ne choisit pas l'art, c'est l'art qui vous choisit. Comment pourrai-je, moi, un simple mortel parmi tant d'autres ignorer son appel, elle, divine Mère de tous ces dieux ou demi-dieux qui ont fait de leurs vies mêmes des chefs-d’œuvre ? Je vous parle bien évidemment des grands hommes de ce monde, des artistes qui ne vivaient seulement et que pour leurs arts, une idée précise et entièrement intrinsèque. Ma littérarité (si on peut considérer mes textes suffisamment littéraire pour employer ce mot...) se nourrit de multiples influences, vous l'avez deviné, je suis alcoolique, drogué et satyrique (constamment en manque de sexe !) par conséquent cherche l'inspiration dans l'acte sexuel, l'alcool, la drogue et toutes autres substances illicites suffisamment abracadabrantesques capables de me faire planer comme planent les grands aigles, exprimant d'un cri rauque la liberté d'être libre. Je vis sur une île et comme tous ceux qui ont l'immense opportunité d'habiter quelques mètres seulement de la plage, je vais courir très tôt (soit à quatre heures) tous les matins pour éliminer de mon métabolisme toutes substances indésirables pour une bonne santé et une espérance de vie suffisamment longue pour vivre une vie rigoureusement folle et aventureuse. Mais puisque mes courses noctu-matinales (mot instantanément inventé pour décrire cette prodigieuse transition de la nuit au matin pour vos adorables yeux) n'as rien à voir avec ma littérarité, je vous prie de parler d'autre chose (jouez le jeu et faites comme si nous étions gentiment en train d'entretenir une conversation bien que je sais que de l'autre côté, vous avez vos adorables yeux rivés sur votre écran lisant silencieusement ce qui vas suivre..) quoi que l'activité m'est très inspirante. Je ne connais rien de plus inspirant que de courir sur une plage pratiquement déserte à une heure noctumatinale (sans le trait d'union, c'est beaucoup plus crédible, n'est-ce pas ?) en contemplant la disparition à la fois lente et délicate des étoiles dans la pénombre d'un nouveau jour. Comme vous semblez l'avoir deviné la Nature me passionne, elle me passionne à un point tel que je suis réceptif aux grands arbres, ils me parlent et je les entends. Les arbres me parlent et je leurs réponds ou vice versa, cela dépend bien évidemment des circonstances. Que dire d'autre de ma petite personne à l'égocentrisme démesuré qui aime tant qu'on parle d'elle ? Hum… que j'ai de grosses couilles dans le slip ? Non mais voyons ce n'est qu'une petite touche d'humour ! (d'autant plus que je ne sais même pas pourquoi j'ai écrit cela car je ne porte pas de slip mais que des boxeurs de chez Calvin Klein..) Ensuite cela ne vous regarde strictement pas ce que j'ai dans le slip et encore moins le genre de sous-vêtements que je porte, en revanche ce qui pourrait vous intéresser ce sont mes textes que vous allez dans les jours à venir souvent trouver ici et là (c'est-à-dire sur ce magnifique site qu'est Culture en Vrac) traitant de divers sujets (l'actualité, la littérature, le cinéma etc..) mais plus particulièrement la littérature et la cinématographie c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis de l'autre côté en train de vous conter de ma vie trépidante et de ma personne quelque peu indéfinissable.. tant elle est compliquée dans son ensemble, c'est la raison pour laquelle je vais terminer ici cette tentative de rédaction autobiographique que j'espère vous aurez servi à mieux me connaître et éviter de tomber sur l'un de mes textes sans avoir été averti de ma fureur de vivre qui semble se déteindre de manière assez vive sur mon écriture. »                                                                                                                         Jim Curtis 

Chagrin d'amour. (extrait)
de Jim Curtis
« Quand j'y repense, parfois, je me dis que c'était une mauvaise idée mais nous n'avions plus vraiment le choix et il fallait absolument que l'on prenne une décision, le plus vite possible. Il n'y a rien à faire quand on ne s'aime plus, tout est perdu. On peut si l'on veut, ressasser le passé, essayer de comprendre quand, comment et pourquoi on as commencé à se désaimer ou parfois dans l'incompréhension de nos états d'âme se résoudre avec une ferme détermination de trouver des réponses en se lançant dans l'exploration ultime, l'aventure inconsciente, se plonger au plus profond de soi durant des heures incessamment et finalement obtenir quelques révélations qu'on écrirait peut-être , dans un roman qu'on publierait peut-être. Je me demande pourquoi l'écriture... je n'ai pas encore la réponse, jusqu'ici. Comme si l'écriture pouvait tout résoudre, comme si l'écriture pouvait guérir des maux aussi douloureux que de ne pas pouvoir aimer vraiment, de ne pas pouvoir aimer toujours. Comme si l'écriture relierait l'être aimé à nous, une fois encore. Quand c'est fini, on ne peut que se laisser submerger par le vide des sentiments d'autrefois et dans ces moments-là, les larmes coulent toutes seules comme d'un naturel nostalgie d'après l'amour.
Je me souviens encore de nos têtes de cons dans ce petit café morbide où nous nous sommes donné rendez-vous, pour la dernière fois. A la fin d'une relation amoureuse, être glamour ne sert plus à rien, seul compte le fait de pouvoir se débarrasser de l'autre dans l'immédiat. C'est juste dégueulasse mais c'est comme ça, nous ne sommes que des humains, après tout.
« - Ni toi, ni moi ne mérite de vivre un tel échec.
- Je suis du même avis que toi.
- Nous ne nous aimons plus. Du moins plus autant qu'avant.
Il faut que ça s'arrête et vite.
- Oui, il faut que nous prenions une décision maintenant. »
               Je me souviendrai toujours du matin où nous prîmes, finalement, la décision de mettre un terme à notre relation. C'était un lundi matin comme les autres, il me semble, il n'y avait rien de particulier sauf que je venais de me perdre pour toujours. C'est comme cela, que je nous ai tués un matin d'automne, c'est comme cela que je me suis séparé d'une partie de moi, la meilleure sans nul doute. C'est comme cela que je me suis débarrassé de ton joli petit minois, ma puce. Comment ai-je fait pour en arriver là ? Qu'est-ce qui n'as pas marché, au fond ? Est-ce que tu as la réponse, mon cœur ? Il n'y avait sans aucun doute plus rien à faire, ni pour elle ni pour moi, alors comment aurai-je pu espérer que ce " nous " auquel on aspirait, autrefois, puisse perdurer ? Nous nous sommes séparés comme cela, de façon contractuelle, c'était plus simple. Comme s'il s'agissait d'acheter ou de ventre une maison. L'amour est loin d'être comme les affaires, ce n'est pas aussi facile. En amour on perd toujours, même quand la personne est à quelques centimètres de vous, on se sent loin et démunis en pensant qu'un jour, elle ne sera plus là et qu'au bout de la vie, il y a certainement la mort. Et puis, de toute façon nous nous serions séparés que nous le voulons ou pas. Je pense tout de même que nous n'aurions pas dût prendre une décision, on aurait pu se laisser aller tout doucement chacun de son côté, tous simplement, mais il fallait bien évidemment que les choses soient claires, autrement, ça aurait été compliqué. La seule différence entre commencer et finir une relation amoureuse, c'est qu'au tout début on commence par s'aimer un tout petit peu pour finir par s'aimer beaucoup et à la fin, on commence à s'aimer de moins en moins, petit à petit, parce qu'on s'aime beaucoup trop. Au tout début on se lâche, nul besoin de prendre quelque décision, on se laisse porter par l'amour de l'autre et on apporte de l'amour à l'autre. Quoi demander de mieux ? Au début comme à la fin, l'amour ne nous laisse nullement le temps, il repart comme il est venu sans qu'on ait le temps de s'en apercevoir et ahuri, on découvre parfois un grand vide au fond de soi suscitant de la colère dû à une entière incompréhension vis-à-vis du fameux état de non-amour. C'est le désamour. Les désamoureux, ne comprenant pas ce qui leurs arrivent s'en veulent, mutuellement. Désormais, les douleurs et les solitudes des désamoureux ne se rencontrent plus, le pont magique s'est effondré avec le temps. Le temps était maintenant venu de tourner la page, d'aller de l'avant et de ne plus regarder en arrière, que pouvaient-ils bien faire ? Sinon, pour une dernière fois échanger un regard vrai, avec un brin de sourire aux lèvres, en se touchant humblement le bout des doigts autour de leurs tasses de cafés. »

Inspiré d’une réelle rupture, Jim Curtis par cet extrait de nouvelles, nous narre le fil de ses pensées et sentiments. Malgré ce grain de folie que l’on retrouve dans les écrivains, et artistes délurés, Ce jeune auteur talentueux est un passionné romantique !
Dans « Chagrin d’amour », on se mêle entre les tourments d’une séparation. Ici naît en nous un sentiment de fatalité à la fois triste et réelle. Mais également en opposition une analyse d’un amour trop fabriqué. Ici, l’amour, c’est comme ça. Et on ne peut rien faire car notre cerveau conditionne ces changements en nous. Et quand ils sont faits, l’amour n’est plus là. Et c’est ainsi.
Partagés entre le regret, la nostalgie et l’incompréhension de cet amour, l’ancien couple affronte cette fatalité face au café. Le café, moment de passage entre une étape et la suivante, moment de pause, temps où l’on médite sur ce que l’on doit faire tout en l’alliant à une agréable saveur, un peu amer, forte, décisive.
Bref, cette œuvre nous amène dans les profondeurs de notre mental et subconscient, où toutes les connexions de la vie et de sa découverte  se façonnent. Et Jim sait mettre des mots sur ces sensations troublantes !
Natacha Bordes

A la lueur du jour. (Poème)
de Jim .
« Les jours moroses,
Inspirent la prose de l'écrivain,
Comme le parfum de la rose,
S'impose chaque matin.

A la lueur du jour,
Apparaissent fraîches rosées,
Sur d'épaisses vitres, de sa cabane délabrée,
Et, sur les roses du jardin.

Comme dans la prose de l'écrivain,
Naissent instantanément de l'instinct,
Quelques mots justes, ruisselants de puretés,
Tissés silencieusement dans l'ombre du jour.

Rigoureusement à la main,
Las et fatigué de l'écrivain,
Qui, hier s'est décidé de s'inspirer,
Du transition phénoménale, de la nuit jusqu'au matin. »

Le poète trouverait ses marques dans la nuit. La nuit, c’est le moment de la journée où le monde nous appartient. Et que demander de plus pour un artiste que d’écouter le monde, qui tout à lui, lui confie ses secrets, ses mots, ses vies ! De la pluie à la lueur du matin dans sa poésie, et de la mélancolie à l’inspiration, l’auteur partage son chemin de senteurs, de couleurs jusqu’à sa révélation. On en attendrait davantage !
Natacha Bordes

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