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jeudi 29 novembre 2012

La drogue, c'est mal!

Bonjour à tous! Voilà un nouvel article un peu spécial! Après avoir fait un débat sur notre page facebook sur le pour, le contre et les diverses avis concernant la dépénalisation et la légalisation du Cannabis, aujourd'hui, voici des témoignages sur diverses drogues... Marijuana, alcool, café, drogues durs, douces ou psychédéliques! A vous de choisir!


"Ce matin ! Je me décide enfin de rédiger un article (ou appelez-ça comme vous voudrez..), en tous cas un nombre sans nul doute important de mots découlant de la profondeur de l'âme du jeune apprenti écrivain et poète que je suis, suffisamment littéraire je l'espère, pour vous chers lecteurs de Culture en Vrac et notamment pour vos adorables yeux (que j'espère s'enticheront très vite de mes mots écrits en vrac et de mon style d'écriture si on puis considérer que j'en ai un..) que je salue aimablement. Très tôt, ce matin ! Mes yeux s'ouvrent à peine et mon haleine m'insupporte, me dégoûte, me répugne horriblement sachant que j'ai passé les cinq dernières heures à boire tout types de boissons alcoolisées confondues et à fumer jusqu'à en atteindre l'alzheimer, je ne me souviens bien heureusement ou malheureusement plus de rien. Mes yeux s'ouvrent lentement sur une vue imprenable et particulièrement excitante à un point tel, que je senti se redresser entre mes cuisses d'athlètes (je vous prie de bien vouloir arrêter de vous moquer de mes cuisses.. et tiens à vous prévenir que je cours tous les matin au cas où..) ce canon qui subitement reprit vie et sortit de sa torpeur, torpeur sans nul doute due aux effets secondaires, néfastes et presque irréversible de la marijuana.(Veuillez prendre en considération chers monsieurs, la phrase précédente, qui en d'autres mots un peu plus simplement signifie : Fumer de l'herbe peut momentanément provoqué des troubles érectiles. Merci de votre attention). Je me délecte de cette vue imprenable transfigurant ces heures banales noctumatinaux (voir signification dans mon autobiographie) en des instants fragiles ruisselant de beauté éphémère, de beauté insaisissable, de charme impromptu. Qui était donc, cette belle petite brune, à la peau pâle, aux seins pointus telles des obus dont la peau était agréablement douce, avachi dans ce lit qui m'était alors étranger tout autant que dans la chambre où nous nous trouvions elle et moi, ce qui explique d'ailleurs pourquoi, dans quelques minutes j'allais me retrouver au sol, le visage ensanglanté. Bref ! Il est tout juste trois heures du mat'. Je me réveille dans un lit que je ne connais pas, aux côtés d'un charmant être dont j'ignorais encore l'existence la veille et dont il me semble j'ai malencontreusement, oublier le prénom. Je la contemple. Beauté évaluée. Chevelure soyeux de couleur brune. Seins pointus. Magnifique jambes. Corps Sublime. Belle, sublime, merveilleuse.. je me comprends. Abasourdi, je sors du lit nu comme un ver, je me dirige dans l'obscurité me guidant de ma verge pointant exactement le Nord, m'indiquant ainsi où se trouvait la salle de bain. J'entendis alors la voix enfantine, à la fois douce et délicate du charmant être dont je viens tout juste de louer la beauté, une phrase de cela. (elle me dit à l'instant même, que j'ai intérêt..)
- Mon coeur, où vas-tu ? Reste, s'il te plaît. - Rendors-toi ma puce (ne me rappelant plus son prénom, elle était subitement devenu "ma puce"), j'arrive. Je vais prendre une douche. En général, après une bonne trentaines de minutes sous la douche, j'arrive à me rappeler de tout, même des détails les plus accablants dont j'aurais bien évidemment aimé pouvoir me débarrasser, un peu plus souvent. Comme d'habitude, après une bonne trentaine de minutes sous la douche, tout me revint et surtout le plus important ce magnifique prénom. (On y est! Je sais bien que vous vous hâtez de savoir comment j'ai fais pour me casser la gueule) En sortant de la salle de bain, toujours abasourdi et réfléchissant un peu trop, mes pieds se sont maladroitement pris dans ma boule de vêtements (piège que je me suis moi-même tendu en les voltigeant ici et là, sans doute en faisant l'amo...). BOUM BIM BAM !!Il est trois heures et demi du mat' et je suis à terre le visage ensanglanté. Mon arcade sourcilière droit s'est ouvert, d'où découle du sang.. ça a l'air grave mais je ne sens rien. J'essaie de me relever mais je n'y arrive malheureusement pas, c'était sans aucun doute l'épuisement du corps plus que la douleur de cette fichue blessure. Jean (comme Jean Seberg, actrice américaine) se réveilla subitement après avoir entendu le bruit de cette chute qui fut bien plus idiote que grave. - Jim! -Jim! s'écria-t-elle et ne voyant que je ne répondais pas puisqu'à ce moment-là, j'étais bien plus préoccupé à essayer de me relever que de répondre à ses angoisses, elle se leva du lit brusquement et mit la lumière ! - Oh mon dieu ! S'écria-t-elle une fois de plus, en mettant ses belles petites mains devant sa bouche grande ouverte avec les yeux empli d'effroi ! - Mon amour ! Tu saignes !
Elle s'est mise a genou et prit soin de moi comme si j'étais aussi fragile qu'un oiseau blessé. - Viens-là mon bébé ! Viens-là que je m'occupe de toi ! fit-elle en faisant une petite moue, ce qui la rendait encore plus mignonne. - Non ça va, ne t'en fais, ça vas aller. Je vais bien, lui répondis-je alors, ne voulant pas qu'elle s'occupe de moi, comme elle s'occuperait de son petit frère. Par égo, j'essayais tant bien que mal de refuser, mais elle s'usa de ma faiblesse me plaqua contre elle, mis ma tête sur ses deux jambes et s'occupa de moi bon gré mal gré. Nu, comme des vers, elle, assis le dos contre le bord du lit, moi la tête sur ses jambes et le reste du corps enfoui sous la serviette humide qui entourait ma taille, nous étions bien plus proche que nous ne l'avions jamais été. - Merci Jean, fis-je en me relevant, abasourdi en essayant de lui sourire, en vain. - De rien, mon coeur, c'est normal ! me répondit-elle, comme un peu fière d'avoir pris soin de moi."

Jim Curtis

"Les drogues…
Ça a commencé par la cigarette… genre au collège, tu y goutes comme les potes et tu y prends goût alors qu’au départ c’est dégueu, ça pue et ça fait mal à la gorge…
Tu passes de quelques clopes à un paquet, ni vu, ni connu…
Après se présente le joint, alors pourquoi pas… après tout je suis jeune et je veux profiter, découvrir… et puis les interdits chouette !
Puis s’ajoute l’alcool… super l’ivresse, je me sens bien, je délire et tout me semble facile… sauf que des fois, c’est trop… et je me retrouve dans des situations de merde… un abus sexuel, des dérapages, des bagarres, le caniveau :/
Mais c’est pas grave, c’est la jeunesse… l’insouciance…
C’est l’expérience !
Moi, le shit c’est pas mon truc… à l’occasion ok pour le fun mais sans plus… je n’aime pas larver sur mon canapé toute la journée, je préfère l’herbe, ça me fait rire J et l’alcool c’est plus cool, je fais la folle… alors j’en ai pris des cuites, j’ai vomi souvent et les mal de crânes j’ai connu… les lendemains où tu te dis : oh putain, j’ai déconné… aujourd’hui, je gère un peu mieux et dépasse rarement le stade de l’ivresse.
Bon jusque là rien d’anormal…
Je me rappelle d’une fois où chez des « hippies », on m’a servi un vin chaud. J’avais 18 ans. C’était en été mais les 30° ce n’était pas le pire ! Ce fameux vin chaud était au pavot ; ce que je croyais des nèfles ! Quelle ignorante… Je ne vous dis même pas l’effet… au retour, dans la voiture, je me croyais une boule dans un flipper… tout défilait, était déformé, en avant, en arrière, ma tête en pétait !!! Je précise que j’étais passagère of course…
Ensuite, vers la trentaine, outre les repas bien arrosés que je fais en famille, avec les amis, pour les fêtes, pour un oui, pour un non on s’en fout….
Je picole ! Mais voilà c’est culturel…
Je découvre l’électro et son monde… donc je continue la picole, ça c’est classique, le pétard bof j’y tiens pas, et pourquoi pas l’exta… faut pas mourir con… putain ça déchire !!! Genre tu bouges toute la nuit sur du son, tu te sens bien avec tout le monde, tout est peace… que du bonheur, c cool.
Bon la descente est dure, coup de blues, lassitude et puis là se réveillent les muscles mais ça reste le moins pire, juste que tu ressembles à robocop !
Et puis la coke et l’héro, bien sûr en snif surtout pas la piquouse !!!!
Mais bon c’est resté des essais, dans un contexte… mais quand même je me rappelle très bien de l’effet de l’héro… j’ai fait l’amour juste après avec mon conjoint et j’ai tellement pris mon pied que je nous ai fait pipi dessus… la honte, j’en ai été malade !!! Pour une première ce fut une dernière…
            Puis récemment, j’ai découvert la MD... j’aime bien l’effet de cette drogue, c’est comme l’exta sauf que la descente est moins « douloureuse » même si le lendemain reste rude avec le mal aux mâchoires et le réveil des muscles genre robocop encore !
J’ai l’impression de garder une certaine lucidité… j’ai conscience de tout ce que je fais sauf que je parle trop (si je commence), que c’est le monde des bisounours, que les gens ont une voix super bizarre et que je comprends pas toujours ce qu’ils me disent et que je mâche du chewing-gum toute la nuit sinon je sens mes mâchoires partir en vrille…
Et surtout je peux danser toute la nuit et le son est amplifié… jusque là tout va bien, je ne ressens pas de manque, je peux m’en passer… sauf que les soirées électros c’est mieux avec que sans:/ et là je commence à me méfier…
Aujourd’hui, tant que je le peux, je fais la fête. Bien sûr, j’ai eu des break dans ma vie où je me suis calmée… pendant les périodes couples lol.
J’ai eu la chance de ne jamais tomber dans l’addiction « quotidienne » parce qu’il ne faut pas se leurrer, je ne connais pas la fête sans alcool… j’aime l’ivresse, cette sensation où je lâche avec le quotidien, où je suis détendue et que tout me semble plus facile, je relativise, je rigole… d’ailleurs j’ai de grandes idées et de grands projets quand je suis pompette mais le lendemain je retrouve ma vie, mes contraintes et mon manque de courage…
J’ai quand même arrêté 4 ans la cigarette mais j’ai repris ya 2 ans, pour l’instant ça se limite au festif… pour l’instant…
Aujourd’hui je prends de temps en temps de la MD mais toujours quand je suis bien entourée et je fume de l’herbe en soirée entre amis.
Je picole toujours autant dans les soirées et des fois je me fais un apéro toute seule…
Bref… j’ai essayé, j’ai aimé ou pas mais j’ai eu l’énorme chance de ne pas tomber accro… de limiter mon alcoolisme aux soirées et de gérer plus ou moins la cigarette… pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas… en tout cas, je reste quand même vigilante pour ne pas tomber dans la consommation quotidienne pour l’alcool et la cigarette…
Et je surveille de près mes enfants pour ne pas qu’ils tombent dans la dépendance… pour la cigarette c’est mort, pour l’alcool j’espère que non et pour le reste je leur donne le maximum d’infos, de conseils en espérant qu’ils auront la même chance que moi.
Tout ce que je peux dire aux jeunes qui essaient les drogues et qui font leur expérience, c’est ATTENTION au moment et au contexte pour éviter de tomber dans la dépendance, de s’assurer d’être bien entouré en cas de problème et ne pas se fournir n’importe où en privilégiant le cercle des connaissances. Car le principal danger de la drogue c’est la DÉPENDANCE et certains désastres liés à la mauvaise qualité.
PS : au moment où j'écris cet article, je finis la bouteille de côtes du Roussillon... l'apéro du vendredi pour bien finir la semaine et bien commencer le weekend!
Ne prenez pas forcément exemple sur moi !"
 Anonyme


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