- Mon coeur, où vas-tu ? Reste, s'il te plaît. - Rendors-toi ma puce (ne me rappelant plus son prénom, elle était subitement devenu "ma puce"), j'arrive. Je vais prendre une douche. En général, après une bonne trentaines de minutes sous la douche, j'arrive à me rappeler de tout, même des détails les plus accablants dont j'aurais bien évidemment aimé pouvoir me débarrasser, un peu plus souvent. Comme d'habitude, après une bonne trentaine de minutes sous la douche, tout me revint et surtout le plus important ce magnifique prénom. (On y est! Je sais bien que vous vous hâtez de savoir comment j'ai fais pour me casser la gueule) En sortant de la salle de bain, toujours abasourdi et réfléchissant un peu trop, mes pieds se sont maladroitement pris dans ma boule de vêtements (piège que je me suis moi-même tendu en les voltigeant ici et là, sans doute en faisant l'amo...). BOUM BIM BAM !!Il est trois heures et demi du mat' et je suis à terre le visage ensanglanté. Mon arcade sourcilière droit s'est ouvert, d'où découle du sang.. ça a l'air grave mais je ne sens rien. J'essaie de me relever mais je n'y arrive malheureusement pas, c'était sans aucun doute l'épuisement du corps plus que la douleur de cette fichue blessure. Jean (comme Jean Seberg, actrice américaine) se réveilla subitement après avoir entendu le bruit de cette chute qui fut bien plus idiote que grave. - Jim! -Jim! s'écria-t-elle et ne voyant que je ne répondais pas puisqu'à ce moment-là, j'étais bien plus préoccupé à essayer de me relever que de répondre à ses angoisses, elle se leva du lit brusquement et mit la lumière ! - Oh mon dieu ! S'écria-t-elle une fois de plus, en mettant ses belles petites mains devant sa bouche grande ouverte avec les yeux empli d'effroi ! - Mon amour ! Tu saignes !
Elle s'est mise a genou et prit soin de moi comme si j'étais aussi fragile qu'un oiseau blessé. - Viens-là mon bébé ! Viens-là que je m'occupe de toi ! fit-elle en faisant une petite moue, ce qui la rendait encore plus mignonne. - Non ça va, ne t'en fais, ça vas aller. Je vais bien, lui répondis-je alors, ne voulant pas qu'elle s'occupe de moi, comme elle s'occuperait de son petit frère. Par égo, j'essayais tant bien que mal de refuser, mais elle s'usa de ma faiblesse me plaqua contre elle, mis ma tête sur ses deux jambes et s'occupa de moi bon gré mal gré. Nu, comme des vers, elle, assis le dos contre le bord du lit, moi la tête sur ses jambes et le reste du corps enfoui sous la serviette humide qui entourait ma taille, nous étions bien plus proche que nous ne l'avions jamais été. - Merci Jean, fis-je en me relevant, abasourdi en essayant de lui sourire, en vain. - De rien, mon coeur, c'est normal ! me répondit-elle, comme un peu fière d'avoir pris soin de moi."
Jim Curtis
"Les drogues…
Ça a commencé par la cigarette…
genre au collège, tu y goutes comme les potes et tu y prends goût alors qu’au
départ c’est dégueu, ça pue et ça fait mal à la gorge…
Tu passes de quelques clopes à un paquet, ni vu, ni connu…
Après se présente le joint, alors
pourquoi pas… après tout je suis jeune et je veux profiter, découvrir… et puis
les interdits chouette !
Puis s’ajoute l’alcool… super
l’ivresse, je me sens bien, je délire et tout me semble facile… sauf que des
fois, c’est trop… et je me retrouve dans des situations de merde… un abus
sexuel, des dérapages, des bagarres, le caniveau :/
Mais c’est pas grave, c’est la jeunesse… l’insouciance…
C’est l’expérience !
Moi, le shit c’est pas mon truc… à l’occasion ok pour le fun
mais sans plus… je n’aime pas larver sur mon canapé toute la journée, je
préfère l’herbe, ça me fait rire J et l’alcool c’est plus
cool, je fais la folle… alors j’en ai pris des cuites, j’ai vomi souvent et les
mal de crânes j’ai connu… les lendemains où tu te dis : oh putain, j’ai
déconné… aujourd’hui, je gère un peu mieux et dépasse rarement le stade de
l’ivresse.
Bon jusque là rien d’anormal…
Je me rappelle d’une fois où chez des « hippies »,
on m’a servi un vin chaud. J’avais 18 ans. C’était en été mais les 30° ce
n’était pas le pire ! Ce fameux vin chaud était au pavot ; ce que je
croyais des nèfles ! Quelle ignorante… Je ne vous dis même pas l’effet… au
retour, dans la voiture, je me croyais une boule dans un flipper… tout
défilait, était déformé, en avant, en arrière, ma tête en pétait !!! Je
précise que j’étais passagère of course…
Ensuite, vers la trentaine, outre
les repas bien arrosés que je fais en famille, avec les amis, pour les fêtes,
pour un oui, pour un non on s’en fout….
Je picole ! Mais voilà c’est culturel…
Je découvre l’électro et son
monde… donc je continue la picole, ça c’est classique, le pétard bof j’y tiens
pas, et pourquoi pas l’exta… faut pas mourir con… putain ça déchire !!! Genre
tu bouges toute la nuit sur du son, tu te sens bien avec tout le monde, tout
est peace… que du bonheur, c cool.
Bon la descente est dure, coup de blues, lassitude et puis
là se réveillent les muscles mais ça reste le moins pire, juste que tu
ressembles à robocop !
Et puis la coke et l’héro, bien sûr en snif surtout pas la
piquouse !!!!
Mais bon c’est resté des essais,
dans un contexte… mais quand même je me rappelle très bien de l’effet de
l’héro… j’ai fait l’amour juste après avec mon conjoint et j’ai tellement pris
mon pied que je nous ai fait pipi dessus… la honte, j’en ai été malade !!!
Pour une première ce fut une dernière…
Puis
récemment, j’ai découvert la MD...
j’aime bien l’effet de cette drogue, c’est comme l’exta sauf que la descente
est moins « douloureuse » même si le lendemain reste rude avec le mal
aux mâchoires et le réveil des muscles genre robocop encore !
J’ai l’impression de garder une certaine lucidité… j’ai
conscience de tout ce que je fais sauf que je parle trop (si je commence), que
c’est le monde des bisounours, que les gens ont une voix super bizarre et que je
comprends pas toujours ce qu’ils me disent et que je mâche du chewing-gum toute
la nuit sinon je sens mes mâchoires partir en vrille…
Et surtout je peux danser toute la nuit et le son est
amplifié… jusque là tout va bien, je ne ressens pas de manque, je peux m’en
passer… sauf que les soirées électros c’est mieux avec que sans:/ et là je
commence à me méfier…
Aujourd’hui, tant que je le peux,
je fais la fête. Bien sûr, j’ai eu des break dans ma vie où je me suis calmée…
pendant les périodes couples lol.
J’ai eu la chance de ne jamais
tomber dans l’addiction « quotidienne » parce qu’il ne faut pas se
leurrer, je ne connais pas la fête sans alcool… j’aime l’ivresse, cette
sensation où je lâche avec le quotidien, où je suis détendue et que tout me semble
plus facile, je relativise, je rigole… d’ailleurs j’ai de grandes idées et de
grands projets quand je suis pompette mais le lendemain je retrouve ma vie, mes
contraintes et mon manque de courage…
J’ai quand même arrêté 4 ans la
cigarette mais j’ai repris ya 2 ans, pour l’instant ça se limite au festif…
pour l’instant…
Aujourd’hui je prends de temps en
temps de la MD
mais toujours quand je suis bien entourée et je fume de l’herbe en soirée entre
amis.
Je picole toujours autant dans les soirées et des fois je me
fais un apéro toute seule…
Bref… j’ai essayé, j’ai aimé ou
pas mais j’ai eu l’énorme chance de ne pas tomber accro… de limiter mon
alcoolisme aux soirées et de gérer plus ou moins la cigarette… pourquoi ?
Comment ? Je ne sais pas… en tout cas, je reste quand même vigilante pour ne
pas tomber dans la consommation quotidienne pour l’alcool et la cigarette…
Et je surveille de près mes enfants pour ne pas qu’ils
tombent dans la dépendance… pour la cigarette c’est mort, pour l’alcool
j’espère que non et pour le reste je leur donne le maximum d’infos, de conseils
en espérant qu’ils auront la même chance que moi.
Tout ce que je peux dire aux
jeunes qui essaient les drogues et qui font leur expérience, c’est ATTENTION au
moment et au contexte pour éviter de tomber dans la dépendance, de s’assurer
d’être bien entouré en cas de problème et ne pas se fournir n’importe où en
privilégiant le cercle des connaissances. Car le principal danger de la drogue
c’est la DÉPENDANCE
et certains désastres liés à la mauvaise qualité.
PS : au moment où j'écris cet article, je finis la
bouteille de côtes du Roussillon... l'apéro du vendredi pour bien finir la
semaine et bien commencer le weekend!
Ne prenez pas forcément exemple sur moi !"
Anonyme