Mais qui est Lauraine Lavergne ?
Eh bien Lauraine vient comme elle dit
elle-même, « d'un trou paumé en plein de la nature sans
voisin au kilomètre à la ronde. Mes racines, c'est l'endroit où
j'ai vécu. Une maison en plein milieu de champs, vaches, verdures,
ruisseau, un moulin, beaucoup d'arbres »
Mais notre Lauraine, nous la
découvrirons davantage par ces œuvres que par ses origines
géographiques.
Pourtant, à travers ces travaux, nous
retrouverons beaucoup de naturels. Des légumes, du bois, des
végétaux et minéraux...
Elle nous confie : « Je
récupère et je conserve feuilles, fleur, animaux et insectes
séchés, mue de divers animaux, pelures de légumes, fruits séchés,
aile de papillon, plume et j'en passe
ce qui me fait une sorte de
collection »
Mais comment s'appelle cet art ?
C'est la question que nous lui avons posé !
« Je ne sais pas trop comment je
pourrais l'appeler.. mais je sens qu'il se rapproche beaucoup de
l'art brut parce que quand je réalise une pièce c'est très
spontané, je ne réfléchis pas tellement quand je produis, mes
mains s'agitent, récupèrent, cassent, recollent, assemblent.. je
n'ai du recul que lorsque mes pièces sont terminées. L'art "
primitif " si l'on put dire, m'inspire beaucoup également. Je
pense que mon "art " est un mélange de tout, tout ce qui a
pu m'inspirer »
« Et comment cela t'ai venu ? »
lui demande t-on ! Car un art peu banal, doit bien sortir de
quelque part !
« Depuis toute petite. Mes
parents m'ont toujours invité à faire des activités artistiques.
Après j'ai eu une période où je m'intéressais vraiment à la
science, pendant le collège et le lycée. C'est en terminal que j'ai
fait un énorme blocage avec celle-ci.. je n'y croyais pas. C'est là
que j'ai (re)commencer à faire quelque chose de mes dix doigts. Je
dessinais des têtes au cou très allongé et des transsexuels au
regard vide.. cela m'est passé.
Et c'est à partir de mes 17 ans que
j'ai vraiment commencé à collectionner des brindilles, des écorces,
chaque truc que je trouvais intéressant »
« Voir au delà.
A travers une toute petite chose toute
précieuse, on peut voir énormément de chose
voyager dans ses formes, imaginer ce
que c'est, ce qu'on peut y voir.
il y a une citation que j'aime beaucoup
d'un chimiste Antoine Lavoisier
" Rien ne se perd, rien ne se
crée, tout se transforme " »
Si Lauraine était un livre, un film et
un artiste peintre... ?
« Ca varie beaucoup.. mais en ce
moment si j'étais un livre je serais l'herbe du diable et la petite
fumée, un film la belle verte, et un peintre.. je ne sais pas, mais
une peinture d'André Raffray ( la montagne sainte victoire vue des
lauves de Cézannes à voir en vrai ) m'a laissé scotchée sur
place. »
Voici donc la présentation d'une
artiste hors du commun. Parce qu'ici, on les aime bien !!
Ses travaux sortent de l'ordinaire. Ils
nous permettent de voir ce qu'on n'a pas encore vu jusque là. C'est
abstrait, et à la fois, les formes retrouvées dans ses œuvres
ramène à nos propres formes intérieurs, comme des mandalas qui
nous guident. On y voit des sphères, et des lignes qui nous mènent
quelque part, qui nous permettent de tourner en nous et trouver ce
qu'on y a pas encore vu.
Dans ces œuvres, ouvrez vous à une
nouvelle vision, plus ancestrale, plus naturelle. Retournez à vos
propres racines. Retrouvez-y votre côté ethnique !
Pour voir ce que fait Lauraine,
rendez-vous sur son profil facebook : Laurett Lav
https://www.facebook.com/laurett.lav
Natacha Bordes
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